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Bases juridiques

Le droit à une fin de vie autodéterminée en Allemagne

Accompagnement du suicide assisté – Préparation, planification et encadrement

En Allemagne, chaque individu a le droit de décider de sa propre vie – y compris du choix d’une fin de vie autodéterminée. Ce droit repose sur plusieurs principes fondamentaux du droit allemand :

1. Le droit général de la personnalité (Constitution, art. 2 al. 1 en relation avec l’art. 1 al. 1 GG)

La Loi fondamentale garantit le libre épanouissement de la personnalité et la dignité humaine. Cela inclut également le droit de décider de sa propre mort, à condition que cette décision soit prise en toute conscience, librement et de manière responsable.

2. Décision de la Cour constitutionnelle fédérale (2020) – Abrogation de l’art. 217 StGB

En 2020, la Cour constitutionnelle fédérale a déclaré inconstitutionnelle l’interdiction de l’aide au suicide organisée (ancien § 217 StGB). Elle a précisé que le droit de mourir dans la dignité fait partie intégrante du droit de la personnalité et inclut le recours à une aide professionnelle.

3. Absence d’infraction pénale pour le suicide assisté

Ni la décision autonome de mettre fin à sa vie, ni l’accompagnement ou le soutien apporté à cette décision ne sont punissables en Allemagne. Il est essentiel que la décision soit prise sans pression extérieure et dans une pleine lucidité.

4. Accès à un accompagnement digne et respectueux

La reconnaissance du droit à l’autodétermination implique que les personnes choisissant ce chemin ne soient pas laissées seules. Un accompagnement empathique et compétent assure un processus respectueux, sécurisé et empreint de dignité.

👉 Vous trouverez ci-dessous des explications détaillées concernant chacun de ces points juridiques.

Le droit général de la personnalité et le droit à une fin de vie autodéterminée

Le droit à une fin de vie autodéterminée en Allemagne découle directement de la Constitution allemande (Grundgesetz) et de la jurisprudence constitutionnelle. Il repose principalement sur le droit général de la personnalité et le droit à l’intégrité physique.

Droit général de la personnalité (Art. 2 al. 1 GG en relation avec l’Art. 1 al. 1 GG)

L’article 2 alinéa 1 de la Loi fondamentale stipule :

« Chacun a le droit au libre épanouissement de sa personnalité, tant qu’il ne viole pas les droits d’autrui et ne contrevient pas à l’ordre constitutionnel ou à la loi morale. »

👉 Ce droit protège la liberté de chaque individu de façonner sa vie selon ses propres choix – y compris la décision concernant sa propre mort.

L’article 1 alinéa 1 GG précise :

« La dignité humaine est intangible. La respecter et la protéger est l’obligation de toute autorité publique. »

👉 La Cour constitutionnelle fédérale (Bundesverfassungsgericht) a confirmé que le droit à mourir dans la dignité découle directement de ce principe. L’État ne peut ni interdire ni entraver de manière générale cette liberté.

Ainsi, le droit général de la personnalité garantit à chaque individu de décider lui-même comment et quand sa vie doit se terminer, y compris avec l’assistance de tiers, tant que la décision est prise librement et de manière autonome.

Droit à la vie et à l’intégrité physique (Art. 2 al. 2 GG)

L’article 2 alinéa 2 GG énonce :

« Chacun a droit à la vie et à l’intégrité physique. La liberté de la personne est inviolable. »

Bien que ce texte protège la vie, ce droit n’est pas absolu : l’État ne peut pas contraindre une personne à continuer de vivre contre sa volonté. La Cour constitutionnelle fédérale a clarifié que le droit à la vie ne signifie pas l’obligation de vivre.

Décision de la Cour constitutionnelle fédérale sur l’assistance au suicide (BVerfG, 26 février 2020, Aff. 2 BvR 2347/15)

Dans son arrêt de principe du 26 février 2020, la Cour a établi que le droit à une mort autodéterminée inclut également la possibilité de recourir à l’aide de tiers.

Points essentiels de la décision :

→ Le droit général de la personnalité inclut la liberté de décider de sa propre fin de vie.

→ Ce droit comprend aussi la possibilité de solliciter l’aide d’autrui.

→ L’interdiction générale de l’aide organisée au suicide (§ 217 StGB) a été jugée inconstitutionnelle et abrogée.

→ Les individus et organisations qui offrent un soutien ne peuvent pas être criminalisés de manière générale.

Aspects pénaux de l’assistance au suicide

→ En Allemagne, l’assistance au suicide n’est pas pénalement répréhensible si la décision est prise librement et sans contrainte. Absence d’infraction pour
l’assistance : Comme le suicide n’est pas une infraction, l’assistance ne peut pas être pénalisée, tant qu’il n’existe ni fraude, ni manipulation, ni abus.

→ § 217 StGB (ancien) : L’interdiction de l’aide organisée au suicide a été déclarée inconstitutionnelle.

→ § 216 StGB – Homicide à la demande : reste interdit. Personne ne peut tuer autrui, même à sa demande expresse.

Aspects médicaux et éthiques

Les médecins en Allemagne peuvent, en principe, accompagner un suicide assisté si la décision du patient est libre et réfléchie. Toutefois, des restrictions déontologiques persistent selon les ordres régionaux des médecins (Landesärztekammern).

→ La Cour constitutionnelle a imposé aux chambres médicales d’adapter leurs règles : un interdit absolu est contraire au droit fondamental à l’autodétermination.

→ Certaines régions (Hambourg, Brandebourg) autorisent désormais l’assistance médicale au suicide sous conditions, d’autres restent réticentes (Bavière, Bade-Wurtemberg).

VitaExit aide les personnes souhaitant une mort autodéterminée à trouver un accompagnement fiable et respectueux – indépendamment des obstacles déontologiques.

Soins palliatifs comme alternative

En Allemagne, les soins palliatifs et les services de soins en fin de vie sont disponibles pour assurer une fin de vie digne et sans souffrance. Le suicide assisté n’est donc pas une fatalité, mais une option pour ceux qui souhaitent choisir malgré ces alternatives médicales.

Conclusion – Le droit à une mort autodéterminée est protégé

Chaque personne a le droit constitutionnel de mettre fin à sa vie de manière autonome. Cette décision inclut la possibilité de recourir à une aide extérieure, tant qu’elle est prise sans pression et en pleine conscience.

👉 L’État ne peut pas ériger d’obstacles disproportionnés qui rendraient ce droit inopérant.

👉 L’homicide à la demande (§ 216 StGB) reste interdit, tandis que l’assistance au suicide est légalement permise dans le respect des conditions.

L’arrêt historique sur le droit à une fin de vie autodéterminée

Le 26 février 2020, la Cour constitutionnelle fédérale allemande (BVerfG, Az. 2 BvR 2347/15 et autres) a rendu un arrêt de principe qui a marqué un tournant majeur. Elle a déclaré l’article 217 du Code pénal allemand (StGB), qui interdisait l’aide au suicide organisée, inconstitutionnel et nul. Selon la Cour, cette disposition limitait de manière disproportionnée le droit fondamental à une fin de vie autodéterminée.

Contexte : que prévoyait l’article 217 StGB ?

Introduit en 2015, l’article 217 StGB interdisait la « promotion commerciale du suicide » et prévoyait une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement. L’objectif affiché était de freiner l’assistance organisée au suicide. En réalité, la loi touchait également les médecins, les associations d’aide au suicide et même les individus qui apportaient un soutien répété. Dans la pratique, cette interdiction privait même les personnes gravement malades d’un accès légal à un accompagnement professionnel pour un suicide assisté.

La décision de la Cour constitutionnelle fédérale

La Cour a affirmé que l’interdiction générale de l’assistance au suicide organisée violait le droit fondamental à l’autodétermination et devait être annulée. Elle a souligné que le droit de mourir de manière autodéterminée fait partie intégrante de la liberté d’action garantie par l’article 2, paragraphe 1 de la Loi fondamentale (Grundgesetz, GG) et de la dignité humaine protégée par l’article 1, paragraphe 1 GG.

Le droit à une fin de vie autodéterminée

Chaque individu a le droit constitutionnellement garanti de décider de sa propre vie et de sa fin, indépendamment de son âge, de son état de santé ou des motifs personnels qui fondent son choix. L’État ne peut ni empêcher cette décision ni l’entraver de manière excessive. Ce droit inclut également la possibilité de recourir à l’aide de tiers, qu’il s’agisse de médecins, d’associations d’aide au suicide ou d’autres personnes agissant pour des raisons professionnelles ou altruistes. La Cour a ainsi clairement établi que l’assistance répétée ou organisée ne peut être criminalisée de façon générale.

Un frein disproportionné à l’autodétermination

La loi de 2015 restreignait injustement la liberté individuelle et poussait de nombreux malades à chercher de l’aide à l’étranger, alimentant ainsi le phénomène du « tourisme du suicide ». En Allemagne, elle supprimait toute possibilité légale d’accéder à une aide professionnelle, même pour les personnes les plus vulnérables.

Conséquences de la décision : que signifie l’arrêt pour la pratique ?

Depuis l’abrogation de l’article 217 StGB, l’assistance organisée au suicide est de nouveau autorisée. Les associations spécialisées et prestataires peuvent exercer leurs activités, et les médecins peuvent, sous certaines conditions, accompagner leurs patients dans ce processus. Les personnes qui fournissent régulièrement une aide au suicide ne s’exposent plus à des poursuites pénales.

Existe-t-il de nouvelles réglementations légales ?

À la suite de l’arrêt, plusieurs propositions politiques ont visé à encadrer de nouveau l’assistance au suicide. Toutefois, à ce jour (2025), aucune loi définitive n’a été adoptée en Allemagne. Le vide juridique laisse donc subsister des incertitudes, même si la jurisprudence constitutionnelle garantit le droit fondamental à une fin de vie autodéterminée.

Conclusion : un jalon pour le droit à l’autodétermination

L’arrêt de 2020 renforce de manière décisive le droit de chaque individu à choisir une mort autodéterminée. Il consacre la possibilité pour les personnes concernées de recourir à une aide professionnelle sans que les accompagnants soient criminalisés.

VitaExit – un accompagnement digne et sécurisé

VitaExit s’engage à accompagner avec respect et discrétion toutes les personnes qui choisissent un suicide assisté. Nous offrons un soutien juridique et humain, garantissant que chaque décision s’inscrive dans un cadre de dignité, de sécurité et de conformité légale. Contactez-nous pour une consultation gratuite et confidentielle.

En Allemagne, l’assistance au suicide, également appelée suicide assisté, n’est en principe pas punissable, à condition que la décision de la personne concernée soit libre, réfléchie et exempte de toute pression extérieure.

Le cadre juridique du suicide en Allemagne

Selon le droit allemand, le suicide (auto-délivrance) n’est pas une infraction pénale, car chaque individu dispose du droit de décider librement de sa propre vie. Une personne pleinement capable juridiquement peut choisir de mettre fin à son existence sans que cela soit considéré comme une infraction au Code pénal (StGB). Par conséquent, l’aide à un acte non punissable est elle-même dépourvue de caractère pénal, ce qui fonde le principe de la non-pénalisation du suicide assisté.

Principe et conditions du suicide assisté

Le Code pénal (§ 27 StGB) sanctionne en règle générale la complicité d’une infraction. Or, le suicide n’étant pas une infraction, la fourniture d’une aide – par exemple par la mise à disposition de médicaments ou par un accompagnement – n’est pas punissable. Cette liberté n’est toutefois garantie que si certaines conditions sont réunies : la personne doit être pleinement capable de discernement, agir sans contrainte extérieure et ne pas souffrir d’un trouble psychique altérant gravement sa capacité de décision. Ces exigences découlent du droit fondamental à l’autodétermination (art. 2 al. 1 GG) tel qu’interprété par l’arrêt du Tribunal constitutionnel fédéral de 2020 (2 BvR 2347/15).

Autres limites pénales

Même si l’assistance au suicide n’est pas en soi répréhensible, certaines situations demeurent pénalement sanctionnées. L’homicide sur demande (§ 216 StGB) reste strictement interdit : une personne ne peut être directement tuée par autrui, même si elle le demande explicitement. De même, l’omission de porter secours (§ 323c StGB) peut engager la responsabilité pénale lorsque l’accompagnant omet d’intervenir en cas de revirement de la volonté du patient. Enfin, l’ancien délit de la « promotion habituelle du suicide » (§ 217 StGB), introduit en 2015, a été jugé inconstitutionnel et abrogé, car il limitait de manière disproportionnée le droit fondamental à l’autodétermination.

L’importance de l’arrêt du Tribunal constitutionnel fédéral (2020)

Dans sa décision historique, la Cour a confirmé que le droit à mourir dans la dignité et de manière autonome fait partie intégrante du droit général de la personnalité. Ce droit inclut également la possibilité de recourir à une aide extérieure, qu’il s’agisse de médecins, d’associations spécialisées ou d’autres personnes agissant par conviction éthique ou professionnelle. L’État n’a pas le droit d’ériger des obstacles généraux qui rendraient ce choix pratiquement impossible.

Conséquences pratiques

En pratique, cela signifie que toute personne qui choisit de mettre fin à sa vie peut bénéficier d’un accompagnement, à condition qu’elle soit majeure, capable juridiquement, pleinement informée et qu’elle prenne sa décision en toute liberté. L’assistant, pour sa part, ne doit pas agir directement à la place de la personne, mais uniquement faciliter son choix.

Conclusion – Le suicide assisté en Allemagne

Le suicide assisté est légal car le suicide lui-même n’est pas une infraction, et l’assistance à un acte non punissable ne peut être sanctionnée. L’homicide sur demande reste prohibé, mais le droit au libre choix de sa fin de vie est protégé par la Constitution allemande. Depuis 2020, il est clair que l’assistance organisée au suicide est autorisée, pour autant que la décision soit libre, responsable et mûrement réfléchie.

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VitaExit accompagne les personnes qui choisissent un suicide assisté, en toute discrétion, humanité et sécurité juridique. Notre objectif est de garantir que ce choix profondément personnel puisse être réalisé dans le respect de la dignité et de l’autonomie. Contactez-nous pour une consultation gratuite et confidentielle.

Le droit à une fin de vie autodéterminée ne se limite pas à la possibilité de décider librement de sa mort, il inclut également le droit de ne pas être laissé seul dans ce processus. Un accompagnement empathique et professionnel garantit que cette ét

Fondement juridique – Le droit à l’autodétermination comme principe de base

Dans son arrêt fondamental de 2020 (Az. 2 BvR 2347/15 u.a.), la Cour constitutionnelle fédérale a confirmé que chaque individu possède le droit à une mort autodéterminée. Ce droit comprend également la possibilité de bénéficier d’un accompagnement et d’un soutien adaptés lorsqu’une personne choisit cette voie. Deux principes constitutionnels en forment la base. L’article 2, alinéa 1 de la Loi fondamentale (liberté générale d’action) stipule que toute personne a le droit de façonner sa vie et donc aussi sa mort selon ses propres choix. L’exercice de ce droit inclut explicitement la possibilité de recourir à une aide professionnelle. L’article 1, alinéa 1 GG (dignité humaine) établit en outre que toute fin de vie doit pouvoir se dérouler dans la dignité. Un accompagnement approprié contribue à garantir que ce processus ne se déroule pas dans la solitude ou l’incertitude.

L’importance d’un accompagnement professionnel

De nombreuses personnes qui envisagent un suicide assisté souhaitent s’assurer que celui-ci ait lieu dans un cadre sûr, paisible et empreint de dignité. Un accompagnement spécialisé joue un rôle central en remplissant plusieurs fonctions essentielles. Sur le plan émotionnel, il aide les personnes concernées à réfléchir à leur décision et à conserver une stabilité psychologique dans une phase aussi sensible. Il offre également aux proches la possibilité de participer consciemment à l’adieu, ce qui réduit les sentiments de culpabilité ou d’incertitude. Sur le plan médical et organisationnel, un accompagnement professionnel permet de garantir que le processus de fin de vie se déroule sans souffrance et dans des conditions humaines. Il veille à ce que des méthodes sûres soient utilisées et que toute complication inutile soit évitée, afin de rendre l’adieu aussi digne que possible. Enfin, l’accompagnement professionnel assure une sécurité juridique en veillant à ce que toutes les étapes soient conformes à la loi, que la décision de la personne soit libre de toute pression et que l’ensemble de la procédure respecte les exigences légales.

Obligation éthique d’apporter un soutien

Le choix d’une mort autodéterminée s’accompagne de nombreux défis, tant pour la personne concernée que pour les proches, les médecins et les conseillers. Un accompagnement digne et attentif permet de réduire les incertitudes et de créer un cadre empreint de respect et d’empathie pour ce dernier chemin. La société a ici une responsabilité éthique fondamentale : les personnes qui choisissent cette voie ne doivent ni être laissées seules ni être contraintes à recourir à des méthodes illégales ou dangereuses. Un soutien ouvert, sans jugement et respectueux est essentiel pour offrir une fin de vie libre, sereine et sans crainte.

VitaExit – Un accompagnement pour une fin de vie digne

VitaExit accompagne les personnes qui choisissent une fin de vie autodéterminée avec empathie, respect et compétence professionnelle. Chaque accompagnement repose sur une approche individuelle adaptée aux besoins spécifiques de la personne. La priorité est donnée à un cadre sûr, à un soutien professionnel et à une discrétion maximale, afin que cette décision intime puisse être prise en toute liberté et dans la dignité. Une première consultation gratuite et sans engagement est proposée, afin de garantir transparence et confiance dès le début. Il est en outre recommandé de se méfier des prestataires qui exigent des frais de mise en relation, souvent dissimulés dans leurs conditions générales. Dans la majorité des cas, ces frais ne reposent sur aucune base juridique valable. VitaExit garantit un accompagnement clair, respectueux et conforme au droit, permettant à chaque personne de vivre son dernier chemin avec dignité, sécurité et sérénité.

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